Mais qui sont donc ces jeunes qui font aujourd’hui le choix de démarrer leur vie professionnelle dans le monde des études marketing et des insights ? Qu’est-ce qui les attire particulièrement dans celui-ci ? Quel déclic les y a incités ? Et que voudraient-ils que leur génération apporte de nouveau à ce métier ? Après Cléophée Montizon (AddingLight), Fanny Demanes (Impact mémoire), Cloë Gaden (PRS IN VIVO), Elie Lobez (Appinio) et Noémie Pichonnat (ActFuture), c’est au tour de Paula Saravia, nouvellement nommée Key Account Manager chez Norstat de répondre aux questions de nos portraits Flash Spécial Next Gen. Nous lui souhaitons le meilleur des parcours dans l’univers du market research !
MRNews : Quel est votre nom ? Votre âge ? Et votre formation ?
Paula Saravia (Norstat) : Je m’appelle Paula Saravia, j’ai 23 ans et je suis d’origine espagnole. Après un double baccalauréat espagnol et français à Barcelone, j’ai poursuivi mes études en France avec une Licence en Gestion, spécialité International Management, à l’Université de Montpellier. Ensuite, j’ai intégré le Master Grande École en Marketing et Business Development à Audencia, en alternance chez Norstat France.
Quel a été le déclic qui vous a poussée à aller dans cette voie du market research ?
Le soir, à table à la maison, on regardait souvent les journaux télévisés avec ma petite sœur. Quand un reportage évoquait les résultats d’un sondage, quel que soit le sujet, nous ne pouvions pas nous empêcher de prêter attention aux incohérences qui apparaissaient dans les données présentées. Par exemple le fait que les totaux ne fassent pas 100 %, ce qui arrivait fréquemment. Nous ne comprenions pas comment une « science exacte », avec des pourcentages, pouvait comporter de telles approximations. Cela m’a sensibilisée à l’importance de bien savoir lire les données d’études, et a ainsi éveillé mon intérêt pour ce domaine.
Ce qui m’a attirée ensuite, en découvrant mieux cette discipline, c’est la possibilité de combiner mon esprit analytique et scientifique avec la dimension relationnelle du métier. Un cours sur les études quantitatives et qualitatives m’a également fortement marquée ; il m’a fait prendre conscience du rôle clé que celles-ci pouvaient avoir dans les décisions stratégiques des entreprises.
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En quoi consiste votre principale mission (ou fonction) chez Norstat ?
En tant que Key Account Manager, je suis l’interlocutrice principale des clients. Je réponds à des appels d’offres, analyse et chiffre leurs demandes, tout en les accompagnant à chaque étape du processus. Mon rôle consiste à affiner leurs problématiques pour leur proposer des solutions adaptées, avec un suivi jusqu’au débrief final pour garantir leur satisfaction. Je suis vraiment ravie d’évoluer ainsi dans une entreprise à dimension internationale, cela enrichit ma perspective et m’encourage à intégrer des approches innovantes.
Quel est votre dernier coup de cœur professionnel ?
J’ai récemment découvert la matrice d’Eisenhower, un outil qui a transformé ma gestion du temps et des priorités. En distinguant clairement entre ce qui est urgent et ce qui est important, elle me permet de concentrer mon énergie sur les tâches qui génèrent une réelle valeur à long terme, tout en réduisant les crises inutiles. Dans un secteur où l’on travaille souvent dans l’urgence, cet outil simple mais efficace a allégé ma charge mentale et renforcé mon organisation.
Quelle est la marque pour laquelle vous aimeriez le plus travailler ?
Ce que j’apprécie énormément dans mon métier actuel, c’est le dynamisme et la diversité des projets, qui offrent l’opportunité d’étudier et découvrir une immense palette de secteurs, du luxe à la nourriture pour les animaux ! Cependant, l’idée de travailler pour une entreprise telle que L’Oréal, qui a su s’imposer comme un leader mondial du marché des cosmétiques grâce à son adaptabilité, et aussi sa capacité à répondre aux besoins d’un public varié, est particulièrement inspirante.
D’après vous, qu’est-ce que votre génération va apporter au métier ?
Je pense que notre génération apporte une approche plus agile et innovante. Du fait que nous sommes habitués à évoluer dans un monde numérique avec un accès facile à l’information, nous avons le réflexe d’essayer de simplifier les processus et de trouver rapidement des solutions efficaces. Par ailleurs, nous sommes sensibles aux enjeux sociétaux et environnementaux, nous privilégions des projets alignés avec nos valeurs. Je pense que notre aisance avec les nouvelles technologies, comme l’intelligence artificielle, et notre flexibilité, notamment avec le travail hybride, redéfinissent les standards de notre métier.
Que feriez-vous si vous n’aviez pas choisi cette voie ?
Si je n’étais pas dans ce domaine, j’aurais probablement exploré ma passion pour la peinture ou la psychologie. J’imagine une vie en tant qu’artiste, à ouvrir ma propre galerie à Barcelone, ma ville de cœur, où je pourrais partager mes créations et celles d’autres artistes.
A part les études marketing et la chasse aux insights ;-), quelle est votre plus grande passion dans la vie ?
La peinture à l’huile est ma passion depuis l’âge de 5 ans. J’ai une admiration particulière pour les œuvres de Monet, qui inspire mon approche des couleurs et de la lumière. Cette activité me permet d’exprimer ma créativité tout en m’offrant une véritable échappatoire. Plus récemment, je suis tombée dans « la mode de courir », et le running est devenu une part essentielle de ma routine. Depuis mai, j’ai participé aux 10k d’Adidas, ma première course officielle, ainsi qu’à deux courses à relais (Ekiden) à Paris et la course des princesses à Versailles. Actuellement, je me prépare pour mon premier semi-marathon, celui de Paris 2025. Pour l’instant, j’apprécie courir et me challenger. Je ne ferme pas la porte à l’idée de tenter mon premier marathon à la fin de 2025.
POUR ACTION
• Echanger avec l’interviewé(e) : @ Paula Saravia