Qui sont ces jeunes qui ont pris l’option de démarrer leur vie professionnelle dans le monde des études marketing et des insights ? Pourquoi ? Quel déclic les y a incités ? Et que voudraient-ils que leur génération apporte de nouveau dans ce métier ? C’est ce que nous vous proposons de découvrir avec notre série de portraits flash spéciale ’Next Gen’. Après Cléophée Montizon (AddingLight) et Fanny Demanes (Impact mémoire), c’est aujourd’hui au tour de Cloë Gaden, Chargée d’Études dans l’équipe de PRS IN VIVO de répondre à nos questions. Nous lui souhaitons le meilleur des parcours dans l’univers du market research !
Quel est votre nom ? Votre âge, et votre formation ?
Je m’appelle Cloë Gaden, j’ai 26 ans et je suis diplômée du Master 2 – Le Quanti, Métiers des études de Grenoble IAE, promotion 2021.
Quel a été le déclic qui vous a incitée à aller dans cette voie ?
J’ai découvert le métier des études par hasard grâce à une matière en Licence (Économie Gestion Management parcours Marketing de Grenoble IAE). Dans une des introductions du cours, deux courbes nous étaient présentées : l’évolution du nombre de chats en Isère, et celle du prix de l’essence. Les deux étaient ascendantes et se superposaient étonnamment bien… Alors que, bien sûr, il n’y avait strictement aucun lien entre les deux phénomènes ! Mais cela nous faisait réfléchir à ce que sont les causalités. J’ai trouvé l’approche intéressante, ludique et vu que je voulais m’orienter dans le marketing tout en gardant mon esprit scientifique, c’est naturellement que je me suis engagée dans cette voie.
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En quoi consiste votre fonction chez PRS InVivo ?
Je suis Chargée d’études Quanti Sénior. Ma mission principale est de piloter mes projets et d’accompagner mes clients sur toutes les étapes d’une étude, depuis la prise de brief à la présentation de recommandations activables pour leurs problématiques packaging/shopper/NPD.
Quel est votre dernier coup de coeur professionnel ?
J’ai participé à une étude à la fois qualitative et quantitative en partenariat avec l’Agence du Don en Nature (association spécialisée dans le don aux personnes dans le besoin de produits non alimentaires) et la FEBEA (Fédération des Entreprises de la Beauté). Ce projet sort de mes sujets habituels que sont les problématiques de changement de packaging ou de lancement de nouveaux produits. Notre but était d’objectiver le rapport des personnes en situation de précarité aux produits cosmétiques. Et d’identifier les répercussions psychologiques, sociales et sociétales d’un meilleur accès à ce type de biens. Les enseignements étaient très riches et cette étude nous a donné l’occasion de prendre la parole devant de larges audiences (des acteurs associatifs, mais également des entreprises cosmétiques). D’un point de vue personnel, j’ai beaucoup appris grâce à elle ; et je repense désormais mes habitudes de dons.
Quelle est la marque pour laquelle vous aimeriez le plus travailler ?
Je ne souhaite pas pour le moment travailler pour une marque en particulier. Ce que j’apprécie en institut c’est la pluralité des catégories de produits (agroalimentaires et beauté) et la variété des contacts avec mes clients. J’aime passer d’une catégorie à une autre, c’est stimulant et cela permet de développer à terme une expertise multi-catégorielle. Ce dont je suis sûre en revanche, c’est que je souhaite vraiment rester dans le domaine des études FMCG et l’utilisation des sciences comportementales.
D’après vous, qu’est-ce que votre génération va apporter au métier ?
Je pense qu’elle va apporter un regard neuf. Nous sommes nés avec le numérique, Internet et les réseaux sociaux. Les marques désormais se servent de ces canaux de communication, les consommateurs s’expriment librement… Et, pour notre génération il est facile de repérer des tendances, de nouveaux produits ou de nouveaux comportements de consommation.
Aussi, le monde bouge très vite, de nouveaux défis apparaissent (l’écologie, le climat social, etc.) et je pense que nous sommes capables de nous adapter à notre environnement tout en limitant notre impact sur le nôtre. Nous sommes ouverts à l’utilisation de nouvelles technologies comme l’Intelligence Artificielle et nous adaptons facilement à un monde du travail en pleine mutation. Je crois que nous allons également apporter de la flexibilité et faire du mode de travail hybride une norme pour préserver un bon équilibre entre la vie professionnelle et la vie personnelle.
Que feriez-vous si vous n’aviez pas choisi cette voie ?
Je serais médecin urgentiste ! Pour l’adrénaline du métier, l’action, mais aussi pour la diversité des diagnostics à apporter aux patients.
À part les études marketing et la chasse aux insights ;-), quelle est votre plus grande passion dans la vie ?
J’adore faire des balades au hasard dans Paris, découvrir de nouveaux restaurants, prendre des photos et visiter de nouvelles villes de France en utilisant le train. Mon dernier coup de cœur en date est la ville de Lille. Son architecture, le charme de ses ruelles pavées et la douceur de vie sont pour moi le cocktail parfait pour un week-end hors de la Capitale !
POUR ACTION
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