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Le marché publicitaire français : une croissance qui se poursuit sur le 1er semestre 2011, mais qui ralentit… (étude IREP)

20 Oct. 2011

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Le marché publicitaire est naturellement un reflet parmi les plus nets qui soient de la conjoncture économique. Après la vertigineuse degringolade de 2009 (-12,6% versus 2008), et la remontée de 2010 (+3,9%), une des grandes questions est de savoir comment se comporte le marché en 2011. L’IREP (Institut de Recherches et d’Etudes Publicitaires) a communiqué il y a quelques jours les chiffres du 1er semestre : avec 4,7 milliards d’euros, les recettes publicitaires de ce 1er semestre 2011 seraient en effet en croissance de 2,1% par rapport au 1er semestre 2010, à périmètre constant (…).

Un chiffre qui confirme donc que la progression se poursuit, mais selon un trend tout de même un peu moins favorable, cette tendance générale masquant naturellement des disparités assez sensibles selon les différents médias.

Toujours en comparaison avec le 1er semestre 2010, les évolutions sont en effet assez contrastées pour les médias « poids lourds ». La presse (au global) resterait le premier média (37% des recettes publicitaires), mais subirait une légère érosion, avec une évolution à -1,2%, en bonne partie imputable à la Presse Quotidienne Nationale (-5,7%). La Télévision (écran + parrainage) enregistre quant à elle une progression plus soutenue avec + 3,9%, et totalise ainsi 36% des recettes publicitaires de ce 1er semestre 2011.

Il est également à noter que, pour la 1ère fois, l’IREP intègre dans sa mesure les recettes publicitaires issues du Mobile (display), qui s’élèvent à 16 millions d’euros pour cette période.

Il semble très vraisemblable que le retour du marché publicitaire à son niveau d’avant 2009 ne soit pas pour tout de suite, la prudence restant de mise pour l’atterrissage 2011 dont on ne sait s’il s’inscrira dans un scénario de contagion, avec une nouvelle rupture à la baisse, ou bien au contraire dans un scenario de résistance à la crise, qui est aujourd’hui celui privilégié par les acteurs de la profession.

Plus d’analyses et de résultats sur le site de l’Irep : cliquez-ci.


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