Avec Lilian Petiteau, aujourd’hui Chargé d’études qualitatives chez Labbrand, voici notre 7ème représentant de la « Next Gen », ces jeunes ayant pris le parti de démarrer leur vie professionnelle dans le domaine du market research. Et la seconde figure masculine après Elie, les filles ayant encore une large majorité avec Cléophée, Fanny, Cloë, Noémie et Paula. Pourquoi a-t-il choisi cette voie ? Quel déclic l’y a incité ? Et quelle est sa vision de ce que sa génération peut apporter de neuf dans ce métier ? C’est ce que nous vous proposons de découvrir. Nous lui souhaitons le meilleur des parcours dans l’univers des études et des chasseurs d’insights !
MRNews : Quel est votre nom, votre âge, et votre formation ?
Lilian Petiteau (Labbrand) : Je m’appelle Lilian Petiteau, j’ai 26 ans. À la suite d’une licence de Sciences Sociales à l’Université Paris Descartes (Paris 5), j’ai intégré le Master CESSA — Chargé(e) d’Études en Sociologie Appliquée — dans la même université. Durant ce Master qui se faisait en alternance, j’ai pu travailler en tant que chargé d’études shopper pour l’institut IRI puis qu’analyst assistant au sein du pôle Consumer & Market Knowledge d’Ubisoft.
Quel a été le déclic qui vous a poussé à aller dans cette voie ?
J’ai depuis longtemps une grande curiosité pour comprendre les phénomènes sociaux, politiques et économiques. D’où mon orientation en sciences sociales où j’ai pu découvrir la sociologie et ses méthodes d’enquête qui permettent de questionner la société de manière rigoureuse. Mais c’est réellement au moment des présentations des différents masters que proposait mon université que la voie des études s’est imposée. Un des intervenants, un ancien étudiant du master CESSA qui travaillait dans le pôle études d’une grande chaîne de télévision, nous a raconté ce qu’était son métier. Il nous a expliqué comment il mettait en place quotidiennement des enquêtes afin de mieux comprendre les téléspectateurs acquis ou à conquérir, et comment il étudiait les tendances majeures du secteur. Tout cela bien sûr pour pouvoir nourrir et co-construire la stratégie et le développement de la chaîne. C’est à ce moment que j’ai réalisé que mon intérêt pour la compréhension des gens et des consommateurs pouvait très bien s’inscrire dans cette branche professionnelle et que je me suis dit « c’est ça ce que je veux faire ! ».
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En quoi consiste votre mission chez Labbrand ?
Elle est centrée sur la réalisation d’études, principalement qualitatives, et leur analyse afin d’accompagner nos clients dans leurs différentes problématiques. L’idée étant de leur apporter un regard « consommateur » et « humain » avant tout. Cela regroupe de nombreux aspects, comme la rédaction des propositions commerciales et de nos recommandations méthodologiques, la gestion de projet et des relations avec les clients et les partenaires, la réalisation du terrain d’études… Et bien sûr l’analyse des résultats ainsi que leur présentation pour aider nos clients dans leur stratégie de marque ou sur le développement produit. En parallèle de ma mission de chargé d’études, j’ai également depuis quelques mois le rôle de DPO (Data Protection Officier) pour notre agence de Paris. C’est suite à une discussion avec un ami travaillant dans ce secteur que j’ai pris conscience de la nécessité de m’engager plus activement dans la protection des données personnelles des consommateurs que nous rencontrons, celles-ci étant centrales et indispensables à la réalisation de nos études.
Quel est votre dernier coup de cœur professionnel ?
Une étude que nous avons réalisée cette année me vient directement à l’esprit. Pour le compte d’une entreprise de création de jeux vidéo, nous avons été amenés à rencontrer de jeunes joueurs afin d’explorer leurs pratiques et l’aspect social de celles-ci. Étant moi-même joueur et passionné de jeu vidéo, cela a été un réel plaisir de pouvoir suivre leur quotidien et d’échanger de façon aussi précise et détaillée sur leurs motivations, qui sont bien loin des clichés que l’on peut souvent voir, et sur leur vision du médium. Je souhaite à tout le monde d’avoir l’opportunité de travailler sur des sujets qui les passionnent autant !
Quelle est la marque pour laquelle vous aimeriez le plus travailler ?
Il y en aurait beaucoup ! Mais si je devais n’en choisir une seule, je dirais le HellFest. Au-delà de mon fort intérêt pour la musique métal, j’adorerais pouvoir accompagner un acteur culturel de cette envergure dans son développement. En quelques années, ce festival a changé de statut. C’était un évènement, et c’est devenu une véritable marque avec son identité et ses enjeux propres qu’il serait passionnant d’explorer et analyser.
D’après vous, qu’est-ce que votre génération va apporter au métier ?
Je pense que nous sommes une génération qui, dans l’ensemble, est plus informée et sensibilisée sur les impacts que nos activités professionnelles peuvent avoir, même à notre échelle, tant d’un point de vue social qu’environnemental. Pour cette raison, j’espère que nous pourrons réussir à infuser un plus grand sens des responsabilités dans notre quotidien professionnel, mais aussi dans les prises de décisions.
Que feriez-vous si vous n’aviez pas choisi cette voie ?
Je suis curieux de nature… Je me serais probablement tourné vers la recherche, principalement en sciences économiques et sociales, ou bien vers des métiers plus créatifs dans le milieu musical.
À part les études marketing et la chasse aux insights, quelle est votre plus grande passion dans la vie ?
Ayant déjà évoqué la musique et le jeu vidéo, je dirais le cinéma. Je passe pas mal de temps dans les salles à la recherche d’un nouveau coup de cœur. Ou bien je peux consacrer des soirées entières à écumer les catalogues des plateformes VOD, plus particulièrement les thrillers et les films comme ceux de John Carpenter, James Wan, Bong Joon-ho… Je suis également un amoureux de la montagne et j’essaie d’y aller régulièrement, été comme hiver, pour profiter de ses paysages ressourçants.
POUR ACTION
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