La cour d’Appel de Toulouse a pris une décision majeure pour l’histoire de BVA. Elle a en effet validé le 13 janvier la reprise de l’institut d’études marketing par ses anciens dirigeants, appuyés par le personnel. Ce dénouement intervient alors que le sort de la société se jouait depuis maintenant 7 mois sur le terrain de la justice.
L’histoire débute en effet en Juin, avec la mise en redressement judiciaire de l’institut d’études, dans un contexte complexe, sous fond de double crise sanitaire et économique. Quatre repreneurs potentiels se mettent alors sur les rangs. Parmi lesquels Alcentra, un fonds de dettes britannique, qui détenait une créance importante sur l’institut. Et le consortium XPage, constituée de l’équipe qui dirigeait jusqu’ici l’institut — Gérard Lopez et ses associés — et de Naxicap. Le 15 septembre, surprise : alors que l’offre XPage est jugée comme étant la mieux-disante pour les administrateurs judiciaires et les instances sociales de BVA, le Tribunal de Commerce retient la proposition d’Alcentra. Mais un rebond intervient, le Procureur Général auprès de la cour d’Appel de Toulouse, Franck Rastoul, faisant appel.
Ce 13 janvier marque l’épilogue de la série, avec la décision de la Cour d’Appel de Toulouse, qui contredit le Tribunal de Commerce et valide la reprise de l’institut par son équipe de direction historique.